Si le destin ne choisit pas ses amis pour les gâter,
Le destin ne choisit pas ses ennemis pour les marquer.
Par hasard tu étais là pour le croiser et le souffrir,
Par hasard, sans rien calculer, ni même réfléchir.
Cesse donc de tant te blâmer et de tant te défendre
Tu n’y es pour rien, si tant de mystères font cendres.
Un trait de fumée de ton cœur déposé sur un bûcher,
Pique les yeux de tous ceux qui désirent tant t’approcher.
Toujours sur la défensive pour ne surtout pas aimer,
Pour ne pas revivre le passé et ton cœur redresser,
Tu veux pas refaire ta vie et brûler ailes et doigts.
Tu es tellement malheureux, que moi je n’ose t’aimer,
Ton chemin si proche du mien que je n’ose te toucher.
Tu es si réservé et je n’ose pas tirer ton poids.
Frappée sur la joue de ta vie, une gifle aux échos multiples,
A marqué à jamais, le trait d’un épisode triste, un point noir,
Une étape inachevée, mal commencée, vécue et terminée.
Tant de nuits blanches vécues en permanence, de sombres périples,
A compter sans relance, les étoiles échappées de l’égrenoir,
Par imprudence, la confiance négligée, oubliée, et minée.
Par hasard tu étais là pour le croiser et le souffrir,
Par hasard, sans rien calculer, ni même réfléchir
Si le destin ne choisit pas ses amis pour les gâter,
Le destin ne choisit pas ses ennemis pour les marquer.
Tanger le 23 Décembre 2008 Wardatarifit